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Expositions

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Conception par Alinoa.

 




^ © Sabine KOE, essentials vol/01, 2009
v © Anne-Catherine CHEVALIER, Mothers & Daughters.

 

 

 

 


ARTISTES :

Sandra ANCELOT
Anne-Catherine CHEVALIER
Lara GASPAROTTO
Hervé GUIBERT
Patricia KAISER
Sabine KOE
Jean-Claude LOUBIERES
PURPOSE / desire

 


ADRESSE :

LES BRASSEURS /
ART CONTEMPORAIN
+ L'ANNEXE

En Feronstrée, 105
B - 4000 Liège

 

 

 

Les Brasseurs Art contemporain, institution incontournable
du paysage culturel liégeois, augmenté de l’espace de
L’Annexe, son centre de documentation en activité depuis
bientôt quatre ans, accueilleront une exposition collective
autour de de l’intimité et de la communauté affective, du
deux et du plusieurs.


"D’un sujet aussi inépuisable, incommensurable, impossible de faire le tour : qui trop embrasse mal étreint. Mieux valait dès lors aborder cet horizon par petites touches, de gestes feutrés en lueurs éparses. L’exposition de l’Annexe et des Brasseurs fait d’ailleurs la part belle au toucher, à la proximité, à l’intimité jusque dans son titre. Avec la peau, la photographie partage en effet le grain et l’intitulé « Next of skin – À fleur de peau » ne cherche pas à dissimuler sa polysémie. Repartir des mots, malgré tout ?…

L’amour, le désir, Hervé Guibert (F) les a toujours placés au coeur de l’acte photographique, comblant ses lacunes et ses actes manqués par l’écrit, saisissant avec pudeur la douceur d’une lumière comme la cruauté d’un mot. L’amitié baigne toute chose – tout comme chez Lara Gasparotto (B), qui prend à larges couleurs, dans des palettes
soutenues, le pouls d’une énergie jeune, libertaire, débridée, d’une complicité qui fait fi du jugement moral. Anne-Catherine Chevalier (B) scrute, à même les surfaces (faciès, traits, vêtements, langage muet du corps) les liens de filiation, l’expression d’une féminité, voire le respect d’une norme sociale. Jean-Claude Loubières (F) renverse les codes du portrait de famille, les évide et les propulse dans un imaginaire vierge. Patricia Kaiser (B) questionne l’étrange aventure qui advient à l’individu lorsqu’il devient couple – ne serait-ce qu’en image, ne serait-ce qu’à l’image – et l’étrange impossibilité de dire je, de dire l’autre voire, de l’extérieur, de les identifier comme consciences (forcément incarnées dans un visage) distinctes. Sandra Ancelot (F) fait de la cérémonie du mariage, ou de son apparat, de son décorum, l’enjeu d’un nouvel envol, inédit. Sabine Koe (AUT) est attentive, au jour le jour, à la fragilité de ces instants qui lient deux êtres ou les séparent, qui les apaisent ou les
blessent : l’image y a son rôle à jouer. Tous nous parlent du lien, que nous reconnaîtrons dans la mesure où nous le faisons nôtre. »
(Emmanuel d’Autreppe)