LES 7 PÉCHÉS DU CAPITALISME
Chaque semaine, Camille Dufour et Rafaël Klepfisch impriment cent nouvelles gravures de la série des 7 péchés du capitalisme dans l’espace même de l’exposition.
Le spectateur est invité à emporter ces œuvres originales et à les afficher dans la ville. Chaque péché est composé de deux gravures, l’une visuelle, l’autre textuelle. La première invite à être contemplée. La deuxième est destinée à être complétée par les passants. Les deux estampes, accrochées à même les abribus, les couloirs de gares, les murs, sont une tentative de mettre l’œuvre en relation avec un autre public, d’aller au-delà de l’espace muséal et de faire jouer à l’œuvre son rôle de résistance.
À la fois référence aux nouvelles placardées en temps de troubles sociaux et tentative d’infraction aux images dominantes, les gravures sont une invitation à regarder autrement.
Le projet des 7 péchés du capitalisme renoue avec les origines de la gravure comme moyen de reproduction et de communication populaire, comme un art démocratique donc.
Performances de Camille Dufour et Rafaël Klepfisch dans l’exposition à l’ex-DECATHLON tous les samedi et dimanche de 10h à 18h :
Camille Dufour et Rafaël Klepfisch impriment chaque weekend une nouvelle gravure sur bois de la série des 7 péchés du capitalisme en cent exemplaires. Une presse et un dispositif de séchage transforment l’ancien magasin en atelier d’impression. Au cœur du dispositif, le spectateur est invité à emporter les impressions originales afin de les afficher dans la ville.
www.7pechesducapitalisme.com
photos@7pechesducapitalisme.com
Le curateur Ilan Weiss
Camille Dufour et Rafaël Klepfisch débutent l’affichage des 7 péchés du capitalisme dans les rues de Bruxelles en octobre 2019. Ilan Weiss remarque le projet et propose aux artistes de penser un retour dans l’espace de sa galerie Pinguin Space à Bruxelles.
Cette première occurrence préfigure le dispositif de l’exposition présentée dans le cadre de BIP2020.
Parallèlement à son travail de curateur, Ilan Weiss (Mexico, 1982) est aussi photographe (il a notamment mis au point une technique d’impression singulière qui amène le tirage photographique vers des rendus picturaux) et enseignant à l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc de Bruxelles.
En 2018, Ilan Weiss crée un artist-run space à Bruxelles, Pinguin Space, dans lequel il expose des artistes aux approches pluridisciplinaires. Son attention se focalise sur les démarches innovatrices, où l’image est explorée sous tous ses aspects, jusqu’aux plus inattendus.
