Dans le monde globalisé qui est le nôtre, ces deux statuts se retrouvent parfois en conflit… Comment agir civilement et localement, lorsque le capitalisme mondialisé met tellement à mal les ressources planétaires et la notion de justice ? Comment conjuguer la diversité et la séduction de l’offre qui s’étale sans cesse devant nous, le plaisir et le confort que ça nous procure, avec la lucidité et le sens des responsabilités ?
Nous sommes nombreux.ses à nous sentir piégé.e.s dans ces questions essentielles mais rébarbatives, parce que souvent sans réponse univoque et sans garantie d’efficacité. Heureusement, il y a l’humour, la poésie et la possibilité de se réapproprier, même à une petite échelle, nos consciences tiraillées.
Les artistes présentés dans le projet « Le Cabinet de curiosités économiques » proposent quelques pistes… Celles-ci passent entre autres par des expériences de résistance convaincantes, par l’ironie et la dérision et par le désensorcellement. Il s’agit au fond de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à une forme d’économie (trop) libérale. Mieux visualiser les mouvements de l’argent peut permettre de mieux appréhender son étrange omniprésence.
Le projet « Les 7 péchés du capitalisme » vous propose quant à lui de devenir acteur de l’espace public, de l’embellir avec des gravures et de la prose, à coller vous-mêmes dans la rue, en contrepoint des images publicitaires.
Sean Hart et Thomas Hirschhorn complètent une sélection riche en questions politiques.
Si l’art impacte le réel, il devra donc transiter par nous…
Avec :
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