© Michèle Maquet

Gelluck Mickeyrisé

© Michel Clair

Galerie Cell 10b – expo 2

Chuong LE QUAN / Jocelyne CHAINEUX / Michèle MAQUET / Michel CLAIR

08/10/2020 > 25/10/2020

Visages survirtualistes & work shop de Mickeyrisation

 

« Il y a plus faux que le faux, c’est le mélange du vrai et du faux » Paul Valery

Que ce soit à travers les informations comme à travers les réalités quotidiennes, nous sommes dans ou en dehors de la réalité ou au carrefour de la réalité… Vrai ou faux ? Qu’importe, depuis que la fiction dépasse la réalité, tout se combine dans une véritable alchimie de l’image.

L’imaginaire et le symbolique s’affrontent, mais le symbolique n’est-il pas quelque part plus réel que le réel ? Et le réel n’est-il pas plus que la somme de toutes nos petites réalités ?

 

Michèle Maquet a traité avec étrangeté les mannequins de vitrine comme des photos de mode, troublantes, qui imitent une certaine réalité…

Dans les villes, les gens déambulent, vont, viennent, leurs visages se croisent, leurs regards furtifs s’émeuvent. Parfois même ils voient sans regarder…La mode, les affiches, les publicités et la vie se mélangent dans leur esprit…deviennent- ils des automates ? Qui sont ces femmes mises en valeur dans les étalages des boutiques entre réalité et irréalité ?

Après des études de photographie à Liège, Michèle s’est intéressée aux techniques de cinéma et plus particulièrement au métier de monteuse; Elle a suivi les cours de l’Institut des Arts de Diffusion de Bruxelles où elle a été professeur de montage dans ce même établissement. Elle a monté des films très divers : courts et longs métrages, films d’animation, industriels, documentaires et publicitaires.

Ces longues années de regards posés sur de très nombreuses prises de vues lui ont appris l’impact d’une image et lui ont fait vivre de très près les émotions que l’image provoque. L’avènement du digital l’a confortée dans l’idée de faire des images personnelles qu’elle peut à nouveau triturer elle-même dans sa chambre noire digitale.

 

Avec l’heureuse complicité de son fidèle Mickey, Chuong Le Chuong s’est aussi attaqué à une étrange revisitation de l’art du portrait. Il nous donne à voir des visages anonymes, heureux du respect de leur timidité, mais qui, partageant avec lui ses délires oniriques, n’en révèlent pas moins une partie de leur caractère par la façon très personnelle qu’ils ont de brandir la miraculeuse figurine destinée cacher le regard et de concentrer notre attention sur la position de leurs mains.

 

Jocelyne Chaineux est sortie des Beaux Arts en 1981, s’adonne au dessin, à la peinture, au graphisme, au web design et à la photographie. Son regard contemplatif nous témoigne pour elle du caractère « vivant » des instants de bonheur.

Originaire de Battice, liégeoise d’adoption, elle parcourt les événements culturels et associatifs depuis de nombreuses années en Cité Ardente. Elle y a exposé à de nombreuses reprises seule ou dans des événements collectifs. On peut retrouver Jocelyne sur son site et découvrir ses univers festifs sur

www.photojoce.be

 

Michel Clair est un citadin natif d’un petit village des Ardennes, un adolescent soixantenaire, un désespéré optimiste, un provocateur tendre. C’est aussi un photographe au matériel hasardeux dont le véritable appareil est son regard singulier. Les dames vous diront que ce regard est bleu et elles auront raison dans tous les sens du terme: à la fois comme le blues des jours pluvieux et comme l’azur des lendemains qui chantent. »

Jacques Duvall in « Shoot », éditions Home Frit’ Home, 2017

 

 

Galerie Cell 10b

Quai de Gaulle, 10b / 4020 Liège (BE)

0032 (0) 466/38 67 50

0032 (0) 465 64 78 00

Vernissage

09/10/2020 – 17:30

Horaires

Jeu. > Sam. / 15:00 > 19:00

Dim. / 10:00 > 16:00

 

Entrée Libre