© David Widart

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David Widart

En 2012, David Widart commence un projet au long cours en photographie argentique couleurs. Il en est actuellement à son 492ème film, soit à sa 17712ème photo...

David Widart s’intéresse à l’archive et à la mémoire depuis toujours. C’est ce qui l’amènera à la photographie, en autodidacte.

Grand voyageur, il s’intéresse à ce qui est en transition (les paysages urbains ; les communautés et en particulier les scènes musicales alternatives qu’il fréquente beaucoup ; son propre travail ; sa personne et les gens autour de lui).

Au cours de ses voyages, il archive des contextes et des personnes. Chacun de ces éléments, il les voit comme des « time sculptures », des morceaux de vie qui contiennent en eux une accumulation d’expériences, de changements, d’histoires.

L’addition de ces « time sculptures » ne crée pas véritablement une série mais plutôt un « body of work », un tout qui se constitue dans le mouvement et se transforme dans la chronologie, dans les prises de vues successives, année après année.

Ses photos écrivent un journal où l’important est le quelconque, la vie en train de se vivre, le temps pur, la coexistence dynamique de détails, de styles et de présences.

David Widart ne s’intéresse pas à la « belle photo », la photo épurée, contrôlée ou maîtrisée. Ce qu’il poursuit, c’est la collection de moments à inscrire chimiquement sur la pellicule, comme un long déroulé de la vie, sans cesse en mouvement mais immuable une fois qu’elle est passée…

 

http://davidwidart.be/