Thomas Hirschhorn (Chat Poster) © Photo Martin Argyrolglo

Thomas Hirschhorn (Chat Poster) © Photo Martin Argyrolglo

Thomas Hirschhorn (Chat Poster) © Photo Martin Argyrolglo

Thomas Hirschhorn (Chat Poster) © Photo Martin Argyrolglo

Thomas Hirschhorn

Thomas Hirschhorn (né en 1957 à Berne, Suisse) fait ses études à Zurich (1978-1983) et s’installe à Paris en 1984. Depuis le milieu des années quatre-vingt, l’artiste propose des displays (« étalages », « vitrines »), structures précaires faites de matériaux comme le carton, le papier aluminium, l’adhésif marron, le plastique. Ajoutant des

photocopies, des images découpées dans des journaux ou magazines, ainsi que des photographies, il y inscrit au stylo à bille ses commentaires ou interrogations sur des thèmes récurrents : la culture, l’économie, la politique, la religion. Il intègre progressivement des moniteurs télé et des vidéos à ses dispositifs et propose aujourd’hui des installations mobiles et éphémères, des vitrines d’oeuvres, pouvant être disposées au sein de l’espace public.

 

Chat-Posters

 

Thomas Hirschhorn devait présenter ce printemps, à la Galerie Chantal Crousel à Paris, son exposition “Eternal Ruins” qui rassemblait une série d’oeuvres cartonnées inédites baptisées “Chat Posters”. Construites en référence à l’oeuvre de Simone Weil, ces nouvelles pièces mixent textes, images et esthétique du smartphone. Fermée au public quelques jours après son ouverture, l’exposition n’a pu être visitée que virtuellement. L’ensemble des 23 Chat-Posters sera visible, pour la première fois depuis, dans l’exposition de l’Ex-Decathlon der la BIP2020.

“Sur de grands supports verticaux (240 x 125 cm) en carton qui ne sont pas sans évoquer les proportions maximisées d’écrans de smartphones, Thomas Hirschhorn redessine au feutre le design des conversations de la plateforme WhatsApp. Des citations de l’intellectuelle française Simone Weil sont alors intégrées à ces phylactères contemporains : ainsi peut-on y lire “L’amour n’est pas une consolation. C’est une lumière” ou encore “La beauté est l’harmonie du hasard et du bon”, autant d’aphorismes énoncés par Simone Weil au XXe siècle qui, sous cette forme éminemment contemporaine, paraîtraient mieux à même de capter notre attention éduquée à ces nouveaux modes d’échange.” (https://www.numero.com/fr)

 

crousel.com

 

Avec le soutien de Pro Helvetia