© Grégory Chatonskyhorizon

© Grégory Chatonsky

© Grégory Chatonsky

© Grégory Chatonsky

Grégory Chatonsky

Né en 1971 à Paris. Vit et travaille à Paris et Montréal.

Depuis le milieu des années 90, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et principalement sur son affectivité le menant à questionner l’identité et les nouvelles narrations qui émergent du réseau.
À partir de 2001, il a commencé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomène artificiel et naturel.
Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine.
Ces problématiques sont devenues convergentes grâce à l’imagination artificielle qui utilise les données accumulées sur le Web comme matériau d’apprentissage afin de produire une ressemblance. Dans le contexte d’une extinction de l’espèce humaine, le réseau apparait alors comme une tentative pour créer un monument par anticipation qui continuerait après notre disparition.

Après des études d’arts plastiques, de philosophie à la Sorbonne et de multimédia à l’ENSBA, Grégory Chatonsky a développé un travail autour d’Internet non considéré comme une technologie instrumentale mais comme un médium à part entière. Il est l’auteur du CD-Rom “Mémoires de la déportation”, prix Mobius 1998, du site de la Villa Médicis, du Centre Pompidou 2000 et du Mac/Val en 2005. Il a collaboré avec des cinéastes comme Jean-Paul Civeyrac et Arnaud des Pallières et mène parallèlement une activité théorique.

Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France, au Canada et à l’étranger dont Terre Seconde (2019) au Palais de Tokyo, Je ressemblerai à ce que vous avez été (2019) aux Tanneries, France Electronique (2018) à Toulouse, Terre/mer/signal (2018) au Rua Red de Dublin, Imprimer le monde (2017) au Centre Pompidou, Capture : Submersion (2016) à Arts Santa Mònica Barcelone, La condition post-photographique à Montréal (2016), Walkers: Hollywood afterlives in art (2015) au Museum of the Moving Image de New York, Telofossils (2013) au Musée d’art contemporain de Taipei, Erreur d’impression (2012) au Jeu de Paume.

Il a été en résidence à la Cité Internationale des Arts (2019-2020), Icade (2018-2019), Abou Dhabi (2017), en Amazonie à Taluen (2017), Colab à Auckland (2016), Hangar à Barcelone (2016), IMAL (2015), Villa Kujoyama (2014), CdA Enghein-les-Bains (2013), MOCA Taipei (2012), 3331 Arts Chiyoda (2012), Xiyitang, Shanghai, (2011), Les Inclassables à Montréal (2003), Abbaye royale de Fontevraud (2002). Il a reçu le prix Audi Talents en 2018 et le prix MAIF pour la sculpture en 2020. Il est résident à la Cité Internationale des Arts de Paris en 2019-2020 .

Il a fondé en 1994 Incident.net, l’un des premiers collectifs de Netart en France. Il a été professeur-invité au Fresnoy (2004-2005), à l’UQAM (2007-2014), est récipiendaire d’une chaire internationale de recherche à l’Université de Paris VIII (2015). Il est depuis 2017 artiste-chercheur à l’ENS Ulm et dirige un séminaire de recherche sur l’imagination artificielle et l’esthétique postdigitale. En 2019-2020, il est responsable artistique d’une formation en recherche-création au sein d’Artec. Il est également directeur artistique du Centre de Recherche Imago (ENS, ENSBA et UNIGE)

 

Instagram / FacebookTwitter

 

chatonsky.net